MANIFESTATION LOI GLOBALE
15H45 : PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
Malgré la seconde vague du Covid en fin novembre dernier, vous pouviez trouver seulement 200.000 personnes (selon les organisateurs) sur la place de la République manifestant contre le projet de Loi Globale visant à protéger l'image des policiers sur Internet.


15H50 : "LIBERTÉ"
A mon sens la meilleure pancarte possible dans une manifestation de ce type.
Un "Liberté" entouré de fleurs colorées.
17H00 : LES HOMMES CASQUÉS
Sur le boulevard Beaumarchais, les cortèges se suivent sur des kilomètres. Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant d'entendre les premières explosions de gaz lacrymogène en réponse aux premiers échauffourées avec les manifestants.


17H25 : LA CONFRONTATION
C'est après un mouvement de foule que j'ai pu prendre cette photographie. Une avancée des manifestants dans une ruelle avait fait reculer le blocage des policiers. A un moment, ils ont eu l'ordre de s'arrêter et un face à face a démarré entre les deux partis.
17H44 : ACAB
A peine arrivés à la Place de la République, les tensions montent d'un cran. Les avenues sont barricadées par la police arrivée avant le cortège. Les premiers Black Blocs entrent en action.


17H50 : PRESSE A L'AFFUT
Après le vandalisme du BNP Paribas que l'on aperçoit à droite de la photographie, la presse s'attend à une réaction de la police et se met en retrait. Les feux se multiplient, on distingue une lueur orangée contre les murs blancs de la banque.
17H52 : BLACK BLOCS EN FORME
Je décide de m'avancer vers les Black Blocs. Une fumée noire se mêle aux fumées blanches des lacrymogènes. Les odeurs de plastiques fondus de malheureux véhicules garés sur le trottoir ou de poubelles viennent encore plus brûler mes poumons.


17H55 : LACRYMOGÈNE
Moi qui avais jusqu'alors échappé (par chance) aux grenades lacrymogènes de la police, la réalité me rattrapa. C'est à mes pieds qu'elle explose en faisant fuir au passage une dizaine de manifestants autour de moi. Même si ce "brave" manifestant frappe la grenade d'un magnifique coup de pied pour l'éloigner, je fais à ce moment la connaissance de nouvelles douleurs nasales et pulmonaires.
18H00 : TOMBÉE DE LA NUIT
La nuit tombe doucement. Ce manifestant écrase l'un des premiers gaz lacrymogène de ce début de soirée. Elle s'annonce longue pour les policiers censés faire régner l'ordre dans ce chaos.


18H05 : KIOSQUE EN FEU
Un peu en retrait, les tensions avec la police sont beaucoup moins palpables. En revanche, les casseurs et manifestants extrêmes, crochets à la main, décollent les pavés de la place et vandalise la colonne de Juillet. Derrière ce monument, le kiosque en flamme assombrit de ciel.
18H07 : "NOS LIBERTÉS SE MEURENT EN TOUTE SÉCURITÉ"
En retrait (comme dit précédemment), les manifestants confrontent sans trop d'animosité les policiers. L'occasion de faire passer quelques messages.


18H13 : POUSSEZ PAS DERRIÈRE
Impossible de passer. La petite rue de la Bastille est bouchée. On aperçoit au loin que la couleur des fumigènes et une masse noire éclairées par des caméras. Sur ce mur éclairé en rouge avec le "Révolution" en néant jaune, on apercevrait presque l'ombre du barrage de policiers.
18H20 : "TOGETHER"
La masse de manifestants est incroyable. On peut sentir l'énergie qui circule. Malheureusement pour de nombreux manifestations, cette énergie n'est procurée que par la haine et la violence à l'égard des policiers. A mes côtés, un reporter bien plus équipé que moi constate aussi l'ambiance environnante.


18H56 : LIBERTÉ EGALITÉ FRATERNITÉ
Certainement le meilleur panneau que j'avais pu voir pendant la manifestation. Quelle belle manière de conclure ce photoreportage.